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Le programme Erasmus est en fête !

Créés en 2017 par l’Agence Erasmus+ France / Education Formation, les #ErasmusDays sont devenus un rendez-vous incontournable pour célébrer, en Europe et au-delà, les succès du programme Erasmus+.

Le programme Erasmus+ est le programme européen pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Mais il n’est pas destiné qu’aux seuls étudiants. Il est ouvert à tous publics dans les domaines de l’éducation et de la formation, formelle ou non formelle.

Le programme vise à donner aux étudiants, stagiaires, élèves, apprentis, enseignants, formateurs, personnels, demandeurs d’emploi, jeunes, etc. la possibilité de séjourner (études, stage) à l’étranger pour renforcer leurs connaissances, leurs compétences et leur employabilité.

Pour cela, il aide les organisations à travailler dans le cadre de partenariats européens ou internationaux. Un large panel d’acteurs de l’éducation et de la formation, privés et publics, peuvent en bénéficier. Il permet de partager les savoir-faire et d’innover dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport.

164 000

Nombre de mobilités réalisées au départ de la France en 2024

433,6 M€

Dotation de l'enveloppe 2025

Découvrez les témoignages d'étudiants ligériens ayant effectué une mobilité à l'étranger et d'une étudiante polonaise ayant effectué sa mobilité à Nantes !

  • Je suis parti en Italie, dans la ville de Savone, au sein de la fondation de recherche CIMA, dans le département d’écologie marine, dans le cadre d’une mobilité avec le programme Erasmus+ de six mois (de début mars à fin août). Il s’agit de mon stage de fin d’études de Master en Gestion de l’environnement, parcours Écologie et biodiversité des organismes.
     

    Ce n’est pas la première fois que je pars grâce à Erasmus+ : avant cette mobilité, j’avais déjà réalisé une première expérience à l’étranger lors de ma L3, à l’université de Würzburg en Allemagne, au sein du département d’écologie. Cette expérience m’a beaucoup marqué : c’était une super opportunité pour mieux découvrir un pays que je connaissais déjà, explorer une nouvelle ville, rencontrer du monde, voyager. Durant ces quatre mois, j’ai eu la chance de faire un road trip en Autriche, Slovaquie, Croatie, Slovénie et Italie. 


    Au début de mon master, je me suis engagé pendant un an et demi dans l’association ESN (Erasmus Student Network) à Nantes, puis au niveau national avec ESN France. J’ai contribué à améliorer l’accueil des étudiants internationaux à Nantes, à sensibiliser à la mobilité internationale, et à porter des projets pour les bénévoles d’ESN ainsi que pour les étudiants français et internationaux. Pendant cette période, j’ai aussi eu l’occasion de voyager en France, au Portugal, en Italie, en Suisse, et en Espagne. J’ai rencontré beaucoup de personnes avec qui je partage des valeurs d’échange et d’ouverture sur le monde, ce qui m’a permis de tisser de belles amitiés.


    Donc, quand j’ai commencé à chercher un stage de fin d’études, faire ce stage à l’étranger me semblait évident. Le choix du lieu s’est fait en fonction des propositions reçues et de la thématique. Actuellement, je travaille sur l’intensité d’effort des entreprises d’observation des baleines en Italie, et je participe à la collecte de données en mer sur la présence des cétacés. C’est exactement dans ce domaine de recherche que j’aimerais poursuivre après mon stage.


    J’ai vraiment appris à affronter l’inconnu et à ne plus en avoir peur. Avant de partir en Italie, des proches m’ont demandé si ça ne me faisait pas peur de partir six mois dans un pays où je ne parle pas la langue, dans une ville que je ne connaissais pas. Je leur ai simplement répondu que non, que c’était une nouvelle expérience, que j’allais rencontrer du monde, me faire des amis, créer des souvenirs. Cette expérience m’a appris à être plus indépendant, surtout dans des situations où je ne comprenais pas toujours la langue. Mais surtout, elle m’a permis de découvrir le fonctionnement d’un centre de recherche spécialisé dans l’étude des cétacés. J’ai pu observer concrètement comment se structure le travail dans ce domaine, ce qui est précieux pour la suite. Je ne me vois pas exercer un métier qui ne soit pas tourné vers l’international, ou sans dimension interculturelle. Je ne sais pas si je voudrais travailler en France ou à l’étranger, mais l’envie de bouger, de rencontrer sera toujours présente.


    Il ne faut pas hésiter à discuter avec ses proches, ses enseignants, ses amis pendant la préparation. Être bien entouré aide à ne pas se sentir seul. Même si ça peut être un gros changement, ça vaut vraiment le coup. Il y aura forcément des moments où la famille, les amis, le quotidien nous manquent, où on aimerait rentrer un week-end mais ce n’est pas possible. Dans ces moments-là, il ne faut pas hésiter à en parler avec les gens rencontrés sur place, c’est normal. 


    Je dirais aussi qu’il ne faut pas voir la peur de l’inconnu comme une barrière, mais plutôt comme une force et une raison de partir. Je ne connaissais personne en partant, et maintenant je connais plein de personnes différentes, qui sont devenues mes amis, chacun avec son histoire. Et ce sont ces personnes qui, pour moi, donnent tout son sens à ma mobilité actuelle.


    Et surtout : regardez s’il y a une association ESN dans votre ville d’accueil. C’est l’un des meilleurs moyens de rencontrer du monde, se faire des amis, et avoir des contacts fiables en cas de problème, peu importe le domaine.
     

  • La médecine vétérinaire est ma plus grande passion, et j’ai toujours rêvé de partir en Erasmus pour vivre dans un autre pays européen. Ce projet correspondait donc parfaitement à mes objectifs : passionnée par la médecine équine, je savais que la France était la destination idéale. Mon université ayant un partenariat avec Oniris à Nantes, me voilà arrivée dans une ville dont je n’avais jamais entendu parler peu de temps auparavant.

    Pendant ma mobilité, j’ai beaucoup appris sur moi-même — ma capacité à m’adapter rapidement à un nouvel environnement et à relever plusieurs défis à la fois — mais aussi sur les habitants de ce beau pays. J’ai découvert à quel point les gens autour de moi pouvaient être ouverts et bienveillants.

    L’un de mes souvenirs préférés du début de mon séjour est une scène dans une boulangerie : moi, un peu timide à cause de mon français hésitant et de mon accent sans doute terrible, essayant de commander un pain au chocolat, et la vendeuse âgée tentant gentiment de m’aider avec son anglais très approximatif.

    Je crois que cette expérience résume bien mon séjour ici : des gestes simples et évidents chez moi deviennent des petits défis, que je peux pourtant surmonter facilement grâce à l’aide de la communauté qui m’a accueillie.
    Cela m’a appris beaucoup de respect et renforcé mon empathie envers les autres — comprendre que ce qui semble facile pour nous peut être difficile pour quelqu’un d’autre — et aussi à quel point il est simple d’aider et d’illuminer la journée de quelqu’un par de petites attentions.

  • Je suis parti en deuxième année de licence STAPS mention « Entraînement Sportif » parce que ma prof d'anglais (qui est aussi la coordinatrice internationale au STAPS) nous en avait parlé, et comme je savais que je voulais voyager après mes études, j'ai directement su que, l'opportunité d'étudier à l'étranger, c'était un truc que je voulais faire. Surtout au STAPS il y a plus de places que de personnes qui demandent à partir donc l'opportunité était trop belle pour passer à côté.

    Donc je suis parti un an à Valence et c'était magique. J'étais en coloc avec trois autres personnes et on était tous présents pour les deux semestres. On s'est super bien entendu et on se voit encore aujourd'hui. Le fait d'être en coloc, ça évite vraiment de se sentir seul parce que tu arrives dans un pays où tu ne connais personne et tu ne parles pas bien la langue, donc avoir un chez-soi où tu te sens bien et où tu as des amis, ça permet de se construire des repères quand tu démarres l'Erasmus.

    Et puis après, il y a tellement d'événements organisés pour les Erasmus que, très vite, tu rencontres du monde, alors entre les sorties et les cours, je me suis vite fait mon groupe de potes. Ça m'a obligé à être plus social que d'habitude pour rencontrer du monde et je suis plutôt timide de base, donc je me suis franchement épanoui durant cette année. C’est un moyen de découvrir beaucoup de choses sur toi-même quand tu te retrouves loin de tout ce que tu connais (tes potes , ta ville etc...)

    Donc pour résumer c'est vraiment une expérience qui te fait grandir et prendre en maturité en plus d'être un énorme kiff niveau vie sociale. (Et les cours sont moins durs en Espagne donc même si c’est dans une langue étrangère, pour nous ça le fait largement.)
     

ESN Nantes – Autour du Monde, association étudiante d’accueil des jeunes internationaux et de promotion de la mobilité et de l’interculturalité à Nantes

Fondée en 1989, ESN (Erasmus Student Network) est un réseau européen d’associations étudiantes soutenant la mobilité internationale. En France, 34 sections locales sont regroupées au sein d’ESN France, dont 3 en Pays de la Loire (Nantes, Angers, Le Mans).

À Nantes, l’association Autour du Monde, créée en 2002, a rejoint le réseau en 2015 pour devenir ESN Nantes – Autour du Monde. Elle réunit aujourd’hui une quarantaine de bénévoles et près de 400 adhérents internationaux.

Nous organisons cafés linguistiques, visites, soirées, week-ends d’excursion et notre initiative emblématique, Noël en famille, qui permet aux étudiants internationaux de célébrer les fêtes chez l’habitant.

ESN Nantes collabore avec Nantes Université et la Ville de Nantes pour l’accueil des étudiants internationaux, et échange régulièrement avec les sections voisines.

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