Objectif spécifique 2.1
Pistes d’actions envisagées
Favoriser l’efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre
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a. Approche Energie Sprong
Energie Sprong (saut énergétique en néerlandais) est une approche européenne innovante de la rénovation énergétique visant à développer un marché de la rénovation énergétique à énergie zéro dans le logement social. La rénovation est réalisée dans le cadre d’un marché public global de performance. Cette démarche ambitieuse s’appuie sur un cahier des charges exigeant :
- Niveau énergie zéro garanti (tous usages) sur 30 ans, grâce à une meilleure efficacité énergétique et à la production locale d’énergie renouvelable ;
- Un surinvestissement financé par les économies d’énergie et de maintenance réalisées sur 30 ans, sans impact sur le reste à vivre des occupants, leur assurant un « bouclier énergétique » ;
- Des travaux réalisés en une semaine et en site occupé via l’utilisation d’éléments préfabriqués de haute qualité et de la maquette numérique ;
- Un logement attractif, confortable et esthétique, avec d’autres travaux d’amélioration qualitative du logement, par exemple : réfection de cuisines et/ou salles de bain intégrée.b. Rénovation énergétique « classique » du parc locatif
Bien que plus de 75% du parc locatif social en Pays de la Loire possède une étiquette énergétique A, B ou C, une part importante du parc est toujours considérée comme énergivore, avec une étiquette énergétique E, F ou G.
Il est donc nécessaire d’accompagner les bailleurs sociaux dans la rénovation de ce parc, avec des travaux de rénovation globale et efficace, en profitant de la dynamique mise en place durant le programme 2014-2020.
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L’action contribuera à soutenir les rénovations globales et ambitieuses des collèges et des lycées.
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L’action contribuera à soutenir les rénovations globales et ambitieuses des bâtiments d’enseignement supérieur.
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L’action contribuera à soutenir les rénovations globales et ambitieuses des bâtiments publics.
Objectif spécifique 2.2
Pistes d’actions envisagées
Prendre des mesures en faveur des énergies provenant de sources renouvelables conformément à la directive sur les énergies renouvelables UE 2018/2001, y compris les critères de durabilité qui y sont énoncés
Les types de projets suivants pourraient être ciblés :
- Développement des énergies renouvelables « innovantes » (énergies marines, hydrogène renouvelable, éolien en mer, thalassothermie, énergies renouvelables de tous types couplées à des logiques d’autoconsommation et de circuit court, de traçabilité, d’optimisation de l’usage, etc.) ;
- Déploiement et innovation des énergies renouvelables « émergentes » (gazéification, électrolyse de l’eau de mer, etc.) ;
- Innovation des énergies renouvelables « matures » (bois-énergie, méthanisation, géothermie, etc.) ;
- Récupération et valorisation de l’énergie fatale.
Focus sur l’hydrogène :
La filière hydrogène est en pleine émergence en Pays de Loire. La région a été labellisée en novembre 2016 « territoire hydrogène » dans le cadre d’un appel à projets Nouvelle France industrielle. Elle a voté sa feuille de route régionale hydrogène en juillet 2020 qui vise à concrétiser l’émergence d’une « Pays de Loire Hydrogène Vallée » d’ici 2030, pour faire de la région l’une des toutes premières en matière de production et d’usage d’hydrogène renouvelable, et la création d’une filière d’excellence sur certaines spécificités régionales (maritimes, fluviales, manutention, courses automobiles, etc.). Cette vision stratégique se décline en 4 axes opérationnels :
- Un axe 1 pour faire des Pays de la Loire une région à hydrogène renouvelable ;
- Un axe 2 pour rendre l’usage de l’hydrogène accessible à tous dès 2030 ;
- Un axe 3 pour faire émerger des filières d’excellence et faire du Grand Port Maritime Nantes-Saint-Nazaire le premier grand port hydrogène de l’Atlantique ;
- Un axe 4 pour installer le collectif Pays de la Loire hydrogène Vallée dans le paysage national et ligérien.
Objectif spécifique 2.3
Pistes d’actions envisagées
Développer les systèmes, réseaux et équipements de stockage énergétiques intelligents en dehors du RTE-E
Pour la période 2021-2027, il est proposé que le FEDER en Pays de La Loire finance notamment les typologies de projets suivantes :
- Réseaux et usages intelligents
- Relier la production d’énergies renouvelables (ENR) aux usages locaux (mobilité, autoconsommation collective, etc.)
- Adapter les réseaux pour injection ENR sur les réseaux (gaz et électricité)
- Optimiser les réseaux : électrique, gaz, chaleur/froid et l'interaction entre eux
- Mise en œuvre de solutions de stockage de l’énergie (batteries, réserves d’eau, hydrogène, réseaux de gaz, etc.)
- Systèmes transverses intelligent de Management de l’énergie
- Système de flexibilité énergétique : stockage, logiciel, effacement, autoconsommation
- Projet d’approvisionnement intelligent des solutions de mobilités durables
- L’intégration de l’éclairage public intelligent
- Le déploiement des projets de smart city : ville intelligente, quartiers intelligents autonomes, gestion durable exemplaire et innovante du cadre de vie (ex : écoquartiers, etc.)
- La gestion de flux d’énergie
- Déploiement d’écosystème hydrogène
- Déploiement d’un maillage régional de station de distribution de gaz alternatif dont l’hydrogène
Ces actions seront complémentaires à celles soutenues au titre de l’OS 1.1 sur les équipements de recherche et d’innovation (datacenter, centre de calcul scientifique...) d’une part et sur les projets de R&D d’autre part, ainsi que de l’OS 1.2 sur le renforcement des territoires intelligents.
Objectif spécifique 2.4
Pistes d’actions envisagées
Favoriser l’adaptation au changement climatique, la prévention des risques de catastrophes et la résilience prenant en compte des approches fondées sur l’écosystème
La réduction efficace et durable des risques d’inondation et d’érosion-submersion passe par la mise en œuvre des actions prioritaires suivantes :
- Renforcement des connaissances (études et recherches préalables, sciences participatives), de l’expertise territoriale sur les risques et diffusion des informations dans le cadre ou en lien avec l’Observatoire Régional des Risques Côtiers (OR2C) des Pays de la Loire ;
- Démarche d’animation participative et de concertation locale visant à une meilleure prise en compte des risques naturels et de l’adaptation au changement climatique dans les documents de planifications, les projets d’aménagement et la gouvernance territoriale ;
- Etudes opérationnelles et travaux d’aménagement inscrits aux PAPI littoraux et aux stratégies locales de gestion durable du trait de côte. Les démarches innovantes et expérimentales de recomposition spatiale du front de mer et d’atténuation de la vulnérabilité des territoires par des solutions fondées sur la nature et de la gestion douce de l’espace littoral seront encouragées ;
- Etudes opérationnelles et travaux pour la protection des biens et des personnes allant dans le sens de la réduction de l’aléa « inondation » et de la diminution de la vulnérabilité, en cohérence avec la préservation de la biodiversité et la fonctionnalité des milieux naturels ;
- Projets de recherche et d’aménagement ambitieux (recomposition spatiale et renaturation des zones exposées aux risques, projets d’ingénierie écologique, etc.), s’inscrivant dans le cadre de stratégie de résilience territoriale et valorisant les solutions fondées sur la nature ;
- Formation des acteurs (culture du risque et gestion de crise) et expérimentation d’une approche participative sur la vulnérabilité des populations locales face aux risques littoraux.
Sur la période de programmation 2014-2020, le FEDER est intervenu en 2ème partie de programmation, principalement en complémentarité des autres financeurs (Etat, Région, Département) activant ainsi un effet levier salué par les acteurs.
La meilleure articulation possible est recherchée entre les actions financées au titre de cet objectif spécifique et celles qui le seront au titre de l’axe interrégional du programme FEDER-FSE+ de la Région Centre Val de Loire.
Objectif spécifique 2.5
Pistes d’actions envisagées
Promouvoir l’accès à l’eau et prendre des mesures en faveur d’une gestion durable de l’eau
Compte tenu des efforts financiers et de la mobilisation des acteurs, il est nécessaire de mobiliser le FEDER pour sécuriser les avancées et d’anticiper les potentiels risques de dégradation. Plusieurs axes de travail sont identifiés :
- Identifier les pressions comme potentiellement déclassantes pour les masses d’eau en bon état que cela soit en phase de diagnostic (étude) ou en phase de restauration (travaux) ;
- Connaitre et reconnaitre le rôle des infrastructures naturelles et en particulier des milieux aquatiques comme atouts de résilience des territoires face au changement climatique ;
- Favoriser les expérimentations permettant de trouver des solutions aux difficultés annoncées (baisse de la disponibilité en eau, érosion de la biodiversité, retours d’expérience sur les solutions fondées sur la nature, etc.)
Le FEDER aura ainsi vocation à soutenir :
- Les études et travaux afin d’identifier les pressions potentiellement déclassantes pour les masses d’eau en bon état. A ce titre pourraient être financées des études diagnostics qualifiant les paramètres à risque au regard des pressions actuelles et des évolutions futures des territoires ;
- Les études, travaux et opérations de sensibilisation permettant d’assurer une meilleure résilience des territoires dans le domaine de la gestion en eau, en particulier le développement des solutions fondées sur la nature. La restauration des zones humides, dans sa globalité, illustre le type d’action qui pourrait être entreprise avec à la fois des études permettant de les protéger dans les documents d’urbanisme, des actions de restauration, et des actions de sensibilisation et de communication. Pour rappel, les zones humides étant à la fois le siège d’une biodiversité remarquable mais également des filtres et éponges naturelles permettant une meilleure résilience des territoires au changement climatique ;
- Les actions de renforcement des connaissances (études et recherches préalables, sciences participatives), de l’expertise territoriale sur la qualité de l’eau (pollution…) et de diffusion des informations (observatoires par exemple…) ;
- Les expérimentations permettant de favoriser une gestion plus économe en eau ou une réutilisation des eaux permettant de diminuer la pression « hydrologie » sur les masses d’eau ;
- Les actions expérimentales participant à l'amélioration de la qualité de l'eau sur les captages Grenelle (animation, sensibilisation, suivie de la qualité de l'eau, etc.) ;
- Les actions concourant à une gestion équilibrée de la ressource prenant en compte l’ensemble des besoins, dont ceux des milieux naturels.
La meilleure articulation possible est recherchée entre les actions financées au titre de cet objectif spécifique et celles qui le seront au titre de l’axe interrégional du programme FEDER-FSE+ de la Région Centre Val de Loire.
Objectif spécifique 2.6
Pistes d’actions envisagées
Favoriser la transition vers une économie circulaire et économe en ressources
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• Soutenir les projets de bioéconomie circulaire durable sur les territoires
La Commission européenne définit la bioéconomie circulaire comme « la gestion et l’utilisation durable des ressources biologiques, qui maintiennent le plus longtemps possible la valeur économique, sociale et écologique des produits et des nutriments qu’ils contiennent ». Cela implique l’utilisation sobre des ressources, la lutte contre le gaspillage et le retour à la terre. La bioéconomie est un levier de développement par la création de boucles locales sur les flux organiques.
De nombreuses initiatives existent en Pays de la Loire : filière des matériaux biosourcés pour la construction durable, utilisation des microalgues, filière alimentaire avec le « réemploi » des invendus alimentaires ou la valorisation des déchets alimentaires par exemple. Cependant cet enjeu nécessite davantage de structuration, d’accompagnement et de financement afin de pleinement en saisir les opportunités. La Région Pays de la Loire a ainsi validé le principe du développement d’un cadre d’actions sur ces enjeux à fort potentiels, préalable à une feuille de route ou stratégie. L’objectif étant dans un premier temps de mieux identifier les acteurs et financements existants, et dans un deuxième temps, de favoriser l’émergence de projets en soutenant les filières de production stratégiques existantes en région et en accompagnant la création de nouvelles chaînes de valeur.
Les projets concerneront la relocalisation de la production et la création de boucles locales en circuits courts de consommation sur l’alimentation, le biosourcé et la gestion des biodéchets.
Ce seront des projets structurants pour le territoire ligérien respectant la hiérarchie des usages (réduction à la source > remploi > recyclage > valorisation) et permettant notamment de répondre aux objectifs réglementaires de tri à la source des biodéchets, de limiter les risques de concurrence, de conflit d’approvisionnement et d’usage, de choix inadaptés à l’échelle des territoires, de s’insérer dans les enjeux environnementaux et sociaux par la relocalisation pertinente et cohérente de filières biomasses.
• Structurer et développer les filières de recyclage pour réintroduire la matière dans les cycles de production
Les activités économiques ligériennes diversifiées (industries du plastique, de la métallurgie, de l’agro-alimentaire, du textile, activités maritimes, BTP…) représentent un potentiel de gisement de déchets pour développer des filières de recyclage associées dans une logique de circularité de la matière au sein même de notre tissu industriel consommateur de matières premières, et avec des perspectives de création d’emplois et de valeur ajoutée.
La Région, dans le cadre de son plan régional de prévention et de gestion des déchets, s’est fixée comme objectif d’atteindre un taux de valorisation matière et organique de 70 % pour les déchets non dangereux non inertes, en 2025. Cet objectif représente un gisement nouveau de 300 000 tonnes à orienter vers des filières de recyclage existantes ou à créer.
Des déchets de matières comme le métal, le plastique, le papier-carton, le textile produits en quantité importante par l’industrie ligérienne sont aujourd’hui recyclées ou traitées dans d’autres régions. Certains types de déchets comme le plâtre, le polystyrène, le verre plat, les huisseries, les matériaux composites, les isolants, présentent des possibilités de recyclage et ne bénéficient pas actuellement d’une organisation efficiente de la filière sur la région.
Les projets contribueront à assurer une bonne couverture territoriale des équipements en vue de recyclage pour atteindre les objectifs du plan déchets. Les projets innovants seront privilégiés sur ce dispositif.
• Soutenir les projets de production et de combustion des combustibles solides de récupération (CSR)
L’article L.541-1-I-9 du code de l’environnement fixe comme objectif « d’assurer la valorisation énergétique des déchets qui ne peuvent être recyclés en l'état des techniques disponibles et qui résultent d'une collecte séparée ou d'une opération de tri réalisée dans une installation prévue à cet effet. Afin de ne pas se faire au détriment de la prévention ou de la valorisation sous forme de matière, la valorisation énergétique réalisée à partir de combustibles solides de récupération doit être pratiquée soit dans des installations de production de chaleur ou d'électricité intégrées dans un procédé industriel de fabrication, soit dans des installations ayant pour finalité la production de chaleur ou d'électricité. ».
Les projets contribueront à éviter l'enfouissement pour les déchets non recyclables notamment en encourageant l’émergence de chaudière CSR. La participation du FEDER sera coordonnée avec les dispositifs existants, notamment les aides de l’ADEME.
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/!\ La Commission européenne a fait savoir au niveau national, dans le cadre des observations sur l’accord de partenariat, qu’elle ne souhaite pas que le FEDER puisse soutenir les projets de combustion des CSR. A ce stade, ce type de projets est laissé dans le projet de programme, dans l’attente de la clarification de la position de la Commission.
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Certaines filières ont besoin de se développer et de se structurer à l’échelle régionale pour favoriser leur équilibre économique et déployer plus largement les projets de mise en œuvre. L’objectif est ici d’accompagner cette structuration d’une multitude d’acteurs, petits à moyens, pour gagner en efficacité et impact sur le territoire, favoriser la synergie et la non-concurrence, répondre aux enjeux de l’économie circulaire (sobriété dans l’utilisation des ressources, offres économiques durables à faible impact, consommation responsable, etc.) et atteindre les objectifs ambitieux du plan de prévention et gestion des déchets.
Il s’agit, par exemple pour les matériaux biosourcés, d’aider des filières émergentes à professionnaliser et pérenniser un réseau efficient répondant aux besoins des entreprises (formation…), des maitres d’ouvrages (matériaux existants et entreprises pouvant les mettre en œuvre…).
Les projets permettront notamment de financer des diagnostics de territoire, des études de structuration en réseau ou filière, des études juridiques de montage de réseau (gouvernance, objet, périmètre, etc.), le fonctionnement de ces réseaux ou des investissements de logistiques et/ou massification-maillage du territoire, etc.
• Accompagner les filières structurantes du réemploi et de la réparation
Le réemploi et la réparation des équipements sont un enjeu fort de l’économie circulaire. Ils participent à la réduction de l’utilisation des ressources et à la réduction des déchets. Le secteur du BTP nécessite un développement du réemploi des matériaux avec la création de matériauthèques pour les professionnels
Les projets contribueront à accompagner ces filières pour se développer et se structurer à l’échelle régionale, pour organiser et mutualiser la logistique et ainsi favoriser leur viabilité économique.• Accompagner les acteurs pour favoriser le changement de comportement
Individuellement nous pouvons contribuer à faire changer les choses, mais l’impact nécessaire qui fera basculer la tendance sur l’offre économique émanera d’une force collective. Or il y a un écart fort entre intention et pratiques. Il est donc nécessaire d’accompagner les usagers, via les associations d’éducation, les EPCI compétentes, les maitres d‘ouvrages publics et privés pour que les intentions se transforment en actes et que les moyens d’agir soient donnés.
Concrètement il faut encourager les expérimentations car le comportement humain est peu prévisible (effets contre intuitifs). Ainsi le seul moyen d’aller dans la bonne direction est de tester, implémenter puis réorienter.Les projets viseront à encourager la création d’une communauté d’acteurs qui œuvre dans ce sens notamment en accompagnant les actions de formation/médiation dans l’accompagnement des « acteurs dans le changement de comportement », telles que :
o Etude pour la création de réseaux ou centres de ressources qui rassembleraient les têtes de pont de l’accompagnement au changement (réseau de lutte contre le gaspillage alimentaire) ;
o Plan d’actions des EPCI compétentes en environnement et économie afin de transformer le cadre matériel et organisationnel qui rendra réalisable et cohérent l’engagement de tous : créer des lieux et moments d’engagement pour un changement de modèle de consommation (défis familles d’envergure, soutien aux tiers lieux, formation généralisée des élus de proximité, déploiement des labels, investissement dans les lieux d’éducation pour faire des établissements scolaires des laboratoire de nos futurs modes et lieux de vie, etc.).• Soutenir l’observation et l’acquisition de connaissances
Il apparaît aujourd’hui un manque de connaissance fin des filières de recyclages et de valorisation des déchets qui est préjudiciable à une politique d’aide à la structuration et au développement de ces filières, qui peuvent, par ailleurs, devoir dépendre de filières européennes, voire mondiales.
Les projets viseront à réaliser des études sur ces sujets.Que ce soit dans les filières de recyclage, la valorisation des CSR ou la bioéconomie par exemple, les gisements, les exutoires, le potentiel de développement d’une nouvelle filière ne se limitent pas toujours au territoire ligérien. Il sera possible que certaines actions puissent être pilotées avec les Régions limitrophes.
Objectif spécifique 2.7
Pistes d’actions envisagées
Renforcer la protection de la nature, de la biodiversité et des infrastructures vertes y compris dans les zones urbaines, et réduire la pollution
Il s’agit de mettre en œuvre les actions prévues dans la stratégie régionale pour la biodiversité, avec une volonté partagée d’améliorer l’efficacité collective pour préserver et valoriser notre capital naturel. Cela se traduit par la mise en place d’actions visant à :
- améliorer les connaissances pour mieux préserver la biodiversité ligérienne,
- protéger et restaurer les habitats et les espèces menacées,
- restaurer le bon fonctionnement des écosystèmes,
- structurer une ingénierie territoriale pour accompagner l’intégration des enjeux de protection de la biodiversité au sein des documents d’urbanisme et des stratégies territoriales de développement et d’aménagement,
- développer des actions innovantes fondées sur la nature,
- renforcer la mobilisation du plus grand nombre autour des enjeux de biodiversité.
De premiers résultats encourageants doivent désormais être renforcés afin d’enrayer la perte de biodiversité constatée en Pays de la Loire comme ailleurs en Europe et dans le monde.
Le FEDER aura vocation à soutenir :
- l’animation territoriale et la structuration d’une ingénierie territoriale pour la prise en compte des enjeux de biodiversité dans les documents d’urbanisme et les stratégies territoriales de développement, s’inscrivant notamment dans le cadre de la reconnaissance « Territoires engagés pour la Nature » et du réseau ligérien des aires protégées (Natura 2000, Réserves naturelles, Parcs naturels régionaux, espaces naturels sensibles, etc.) ;
- la production et la gestion de connaissances (inventaires naturalistes, programmes de recherche, outils d’observation visant la production de données, leur valorisation, leur regroupement en lien avec le Système d’Information sur la Nature et les Paysages des Pays de la Loire -SINP, leur traitement référentiel, leur mise à disposition en lien avec le Web SIG régional) ;
- la recherche appliquée concernant les réseaux écologiques et leur fonctionnalité ;
- la gestion expérimentale d’écosystèmes au sein d’espaces protégés ou emblématiques (réservoirs de biodiversité), la conception d’outils écologiques pour rétablir ou favoriser la production de services écosystémiques et la mise en place d’aménagement durables (réhabilitation et restauration d’écosystèmes dégradés, conservation d’habitats et d’espèces menacées, réintroduction d’espèces remarquables, etc.) , adaptatifs et multifonctionnels, inspirés ou s’appuyant sur les solutions fondées sur la nature ;
- le développement d’actions innovantes d’écologisation de l’espace et de promotion des solutions fondées sur la nature dans la planification des territoires ;
- les actions de protection et de gestion des espaces protégés ligériens, s’intégrant dans un plan de gestion pluriannuel et s’inscrivant dans la mise en œuvre des Stratégies nationales et régionales des espaces protégés ;
- les investissements de restauration et de conservation d’habitats et d’espèces menacées, s’inscrivant dans un plan de conservation pluriannuel ;
- les investissements visant à renforcer la valorisation touristique du patrimoine naturel par des aménagements et une promotion adaptés ;
- les actions de sensibilisation du public et de formation des acteurs à la préservation de la biodiversité faisant appel aux nouvelles technologies de l’information ou à des techniques de communication originales.
Objectif spécifique 2.8
Pistes d’actions envisagées
Favoriser la mobilité urbaine multimodale durable dans le cadre de la transition vers une économie neutre en carbone
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• Continuer à développer les mobilités douces
o Les investissements (études et travaux) pour le développement sécurisé des modes de déplacement doux (pistes cyclables, voies vertes, abris-vélos, stationnements sécurisés pour les vélos près des points d’arrêt / pôles générateurs de déplacements, etc.),
o Développer les itinéraires de rabattements cyclables sécurisés vers les pôles générateurs de déplacements (pôles d’échanges multimodaux, collèges, lycées, zones d’activités, etc.) et les liaisons inter-urbaines et/ou périurbaines.• Soutenir le déploiement de solutions de mobilité réellement innovantes et durables :
o Les investissements de verdissement du matériel roulant de transports collectifs (acquisition de nouveaux véhicules, mise à niveau des infrastructures),
o Développement d’infrastructures de recharge ou d’avitaillement pour la mobilité décarbonée (hydrogène, GNV, électricité, etc.) en lien avec une production à partir d’énergie renouvelable (ENR),---------
/!\ La Commission européenne a fait savoir au niveau national, dans le cadre des observations sur l’accord de partenariat, qu’elle ne souhaite pas que le FEDER puisse soutenir le matériel roulant. A ce stade, ce type de projets est laissé dans le projet de programme, dans l’attente de la clarification de la position de la Commission.
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• Développer la pratique du covoiturage en travaillant avec les acteurs de la mobilité pour le promouvoir :
o Favoriser l’implantation des aires de covoiturage, et la mise en place de solutions de stationnement privilégiées dans les pôles d’échanges multimodaux,
o Développer l’information voyageurs / usagers sur les outils existants, l’instauration d’une tarification incitative pour les usagers, et la mise en place d’un système de billettique,
o Expérimenter le développement de voies dédiées, les points stop en voiture (lignes virtuelles avec des arrêts à la demande),
o Développer des initiatives de mobilités pour les jeunes et les séniors : développement des liens entre plateforme de transport et les outils numériques éducatifs (E-Lyco).
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• Les investissements liés aux pôles d’échanges multimodaux (PEM) (rénovation des bâtiments voyageurs, interfaces dans les gares, parkings relais, centres multimodaux d’information et de réservation, accès personnes à mobilité réduite, passerelles, abris-vélos / stationnements vélos sécurisés, aménagements urbains directement liés et nécessaires au fonctionnement du PEM, autocars, taxis, dépose minute, y compris les gares routières intégrés à un PEM, etc.),
• Les investissements concernant les aménagements et/ou créations de points d’arrêt structurants (haltes ferroviaires, terminus techniques, gares routières, etc.).
Ces actions peuvent être complémentaires à celles soutenues au titre de l’OS 1.1 pour les projets de recherche-innovation en lien avec les mobilités, au titre de l’OS 1.2 sur les projets de digitalisation des titres de transports (billettique…) ou les projets d’informations des usagers des transports (applications, systèmes d’informations…), ainsi que de l’OS 2.2 sur les projets de modes de transports ou d’approvisionnement des transports à hydrogène, mais également au titre de l’OS 2.3 sur les projets d’approvisionnement et de stockage intelligent des solutions de mobilités durables.
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Cette seconde consultation est terminée.
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